31 mai 2007

Stratégie d'alliance ONG & Parties Prenantes

Dans le cadre de la santé, les ONG forment un tout hétérogène en France (taille, passé, culture…). N’étant pas coordonnées dans leurs actions, elles demeurent cependant solidaires. En effet, les idéales éthiques que sont l’accès aux soins pour tous (ou du moins équitable) outrepassent les différences.

Le poids des ONG est très faible en France car elles ne concernent que les populations les plus démunies (faible représentativité en terme d’effectif et d’image), mais surtout parce que leurs actions ne sont que de nature préventive et alimentaire. L’offre de soins ne représente qu’une infime partie de leur action.

Les ONG pendront bien plus d’importance lorsque le système de santé français ne pourra plus subvenir aux besoins de tous. Ceci est déjà le cas comme en témoigne la croissance de 20% des demandes d’aides entre 2005 et 2006, mais s’accentuera au fur et à mesure. Elles prendront en effet en charges les plus démunis (les non solvables).

Médecins du monde, MSF et la Croix Rouge sont, de part leurs tailles les plus importantes, les plus à même de dialoguer avec les politiques mais aussi avec les médecins (elles collaborent avec de nombreux médecins volontaires).

Les politiques et plus largement l’Etat sont certainement les acteurs privilégiés des ONG avec les médecins. Elles n’ont à notre connaissance que peu de contacts avec les acteurs gestionnaires.

Dans le cadre de l’instauration d’un dialogue entre l’ensemble de acteurs de la santé, les ONG ne s’impliqueront que si nous respectons l’aspect éthique du système de santé : « l’accès à tous au plus grand nombre ». Toute considération d’ordre technique, notamment de gestion risquera de les rebuter.

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